Depuis plusieurs semaines où je cherchais des contacts, non seulement pour agrandir mon réseau, mais en plus pour essayer de comprendre le déclin des écoles, à stagner à 0 pour cent. Lorsque l’on regarde le top 10 des écoles et qu’on essaye de contacter les directeurs, on s’aperçoit du petit  intervieweur que nous sommes. Mais aujourd’hui, après une longue discussion téléphonique avec le secrétariat de l’école CHAKURIKI GYM, J’ai pu obtenir une interview d’un directeur. Et pas n’importe qui, j’ai nommé MINDOZA. Peut-être que dans sa position, il sera obligé d’avoir un tenu de secret professionnel. Peut-être qu’il ne saura tout simplement pas pourquoi des écoles sont si basses. Peut-être aussi que j’aurais droit à une révélation. Toujours est-il qu’au petit déjeuner, j’avais hâte d’y être. Dans les potins du matin, on avait pu lire qu’un couple de combattants de niveau 8 s’était séparé après s’être lancé des assiettes sur eux. Aucun blessé puisque leur caractéristique de réflexe était très élevée.

École CHAKURIKI GYM

École CHAKURIKI GYM

J’avais l’adresse sur un vieux bout de papier, parce que moi et les notebooks et tout ce qui ressemble à de l’électronique, je suis archaïque comme type. Il y a que les mails que je savais lire. Bref… sur  le bout de papier, j’avais l’adresse que la secrétaire m’avait faxée en fin de matinée. Arrivant sur le lieu en question, un long chemin avec plusieurs arbres de couleur rose dont je ne pourrai vous dire leurs noms, agrémentait le paysage. Devant l’escalier qui menait aux écoles de MINDOZA, des saules pleureurs prenaient place (oui je connais le nom de ces arbres). Ça y est, j’y suis, je suis arrivé et j’ai hâte. Parait-il que la cuisine de leur cantine est pas trop mal. En tout cas, ce que je peux vous dire, c’est que les deux trois personnels du jardin zen s’activent bien.

  • Monsieur ?
  • Oui ?
  • Monsieur Mindoza vous attend à la cantine de CHAKURIKI GYM
  • Merci madame.

Avec une pêche contagieuse, il m’accueillit avec joie. Nous nous installons sur la table la plus haut hiérarchiquement parlant. Nous commençons l’interview

  • D’abord, j’aime bien l’agencement de cette cantine. Voici ma première question, elle est très importante. J’aurais voulu avoir votre avis du fait que beaucoup d’écoles restent à 0 pour cent d’évolution. Est-ce la crise ? Il y a beaucoup d’écoles fantômes ?
  • Les erreurs de management et de gestion de certains managers, qui se lancent trop rapidement dans l’aventure AFC en sont la raison. Ces erreurs les mènent directement à la faillite avant qu’ils aient le temps de monter leurs salles. eh bien, souvent, il ne reste que des locaux vides après leurs échecs. La concurrence est rude et les managers préféreront aller dans une salle tenue par un manager connu et connecté régulièrement à AFC. Les jardins et options attirent aussi ces managers. C’est bien normal, donc de par ce fait, c’est très dur pour un nouveau manager de monter une école qui puisse rivaliser avec celles déjà en place. Ma première école « CHAKURIKI GYM » a été construite après plusieurs mois de jeu et après avoir compris le jeu et économisé assez de rens, afin de proposer une salle équipée full machines à Rens au minimum. Avant j’étais un vagabond, j’allais de salle en salle en cherchant toujours le meilleur rapport qualité/prix par rapport à mes finances.
  • Comment s’organise votre école du coup ? Vos maîtres en arts martiaux sont arrivés à quel moment dans vos écoles ? qui sont-ils ? C’est LYNDA LOYCE la plus expérimentée ?
  • La salle est ouverte 24h/24h et permet de s’entraîner à 100 pour cent même, le week-end, sans préjudice grâce à son pourcentage moral élevé. Les maîtres sont de niveau 11 et ils sont tous anciens combattants de mon écurie. Ils ont tous le même niveau. Le nombre de combats importe peu, c’est leur niveau d’indice AFC dans leur discipline qui permet de débloquer des bonus qui profiteront à la salle
  • Mais au final, suivons une réflexion. Il y a environ plus de 370 écoles. Surement une dizaine qui doivent marcher par rapport à ce que tu m’as expliqué tout à l’heure. Est-ce qu’il ne vaut pas mieux garder qu’une quinzaine d’écoles ? Mais les écoles risquent d’être overbookées. Comment redonner une dynamique ?
  • Ta remarque est très pertinente et en réfléchissant un peu, il ne serait pas mal venu de fixer un niveau financier minimum de trésorerie du manager, avant qu’il puisse créer une école. De cette manière, il y aurait moins d’école à zéro et les managers pourraient davantage progresser à tous les niveaux (perso et finance) avant de créer leur propre école, c’est à méditer.
  • Est-ce que l’accord de la ville, motivant les directeurs d’école a spécialisé leurs salles d’une discipline est-elle de bon augure ?
  • Bien sur, les spécialisations sont une bonne évolution. 
  • Je vous remercie pour cette interview et puisque nous arrivons au dessert, j’ai une dernière question. Vos élèves sont plus dans les relations libres sexuellement parlantes ? relations fidèles ? Pas du tout de relation entre eux ? ou relation amical ?
  • Mes élèves sont concentrés sur leurs entraînements et leurs performances, ce qui se passe en dessous de leur ceinture ne me concerne pas. Mes salles ont pour vocation d’être des salles de sports de combat uniquement. Malgré que certains doivent s’inscrire pour draguer… J’ai bien remarqué que vous regardez souvent les combattantes de la salle et notamment la maître de salle Linda ^^

 

J’étais partie très heureux d’avoir accompli une tache qui me tenais à cœur. Et nous avions pu avancer sur quelques questions sombres, sur les écoles à zéro pour cent d’évolution. Et maintenant nous savons pourquoi. Notre discussion portait ces fruits sur des avancées que le maire de la ville (Prélude) pourrait travailler.

 

En rentrant chez moi, je regardais la rivière qui sépare les deux villes de l’AFC. J’avais décidé de traverser le pont pour voir cette ville (serveur 2).

De loin, j’ai pu observer d’autres écoles en construction et des ouvriers travaillant d’arrache-pied. Huit écoles étaient présentes dont deux avec jardin. Un jour ou l’autre on savait (peut-être) qu’il y aurait des tournois des deux villes. Mais ça c’est une autre histoire et sûrement dans une autre année. Pour le moment, je revenais dans ma ville en rentrant cette fois-ci dans mon appart, finalisant l’interview et ma journée. J’ai pu remarquer au passage que peu d’école ont spécialisé leurs salles pour le moment. Wait and see.

 

J’avais reçu un mail du secrétariat de l’école CHAKURIKI GYM. Me remerciant de ma visite. Au moins, ça me fait un contact supplémentaire en tant qu’intervieweurs et ce n’est pas plus mal. Je pense qu’il  y a sûrement des directeurs d’école qui ne parle pas de peur de dévoiler des choses qu’ils regretteront ? Ou peut-être par simple choix de leur part. La nuit commençait à tomber et c’est en buvant mon thé vert au zeste de citron que je regardais le soleil se coucher en imaginant Linda s’entraîner sur un nuage à l’horizon.